reivilo a écrit:ExtraDoll a écrit:Très belles photos !
+1 .
Draguyu nous avait donné un très bel aperçu de sa série en février . Des photos très touchantes .
DEFONTE a écrit:Bonjour, première série intéressante.
Je suis toujours partant pour partager ma passion avec les autres.
J'ai la chance d'être entouré de 8 belles (Estelle, Stéphanie, Carole, Ingrid, Elisabeth, EstelleN, Aurore et Constance) d'origines, de marques et de styles très différents.
Si tu le souhaites, nous pourrons échanger, et même nous rencontrer.
Tu me me répondre sur ce topic , ou en message privé.
Je joins quelques photos de mes compagnes.
Jodhi a écrit:Je ne suis pas un DO, juste quelqu'un qui s'intéresse à ce que signifie être humain, et ce que signifie se connecter à nous-mêmes et aux autres.
Jodhi a écrit:Bonjour JPPE,JPPE a écrit:
Euh, il y a beaucoup d’être humain sur ces photos …
Je ne suis pas sûr d'avoir compris votre commentaire sur le fait qu'il y a beaucoup de monde sur les photos, pouvez-vous m'expliquer ?
Je vous remercie pour votre aide !
Jodhi a écrit:"Look Into My Eyes" est un projet documentaire en cours qui examine l'intimité et la camaraderie entre les personnes et les poupées d'amour. Les personnes photographiées vivent avec leurs poupées d'une manière similaire à celle que l'on observe dans les couples conventionnels - des scènes domestiques, sexuelles et romantiques se déroulent. L'approche de la connexion avec une poupée d'amour n'est pas inconnue de chacun d'entre nous. En fait, nous avons probablement tous passé de longues heures à créer la vie de nos figurines, de nos animaux de compagnie et de nos poupées. Nous leur insufflons la vie en imaginant leur personnalité, en leur parlant, en jouant des scénarios et en créant des souvenirs ensemble. Ces objets deviennent la personnification de différentes parties de nous-mêmes, de nos désirs et de l'attachement que nous souhaitons avoir avec les autres. L'histoire raconte comment un groupe de personnes cherche à créer une source pour les choses dont il a besoin et qu'il désire, les mêmes choses que nous désirons tous. Le projet réfléchit à la manière dont nous changeons au fur et à mesure que la technologie évolue. Plus important encore, il démontre les besoins omniprésents et fondamentaux que sont l'intimité, la connexion et le sentiment d'être compris.
Jodhi
JPPE a écrit:Euh, il y a beaucoup d’être humain sur ces photos …
Jodhi a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir compris votre commentaire sur le fait qu'il y a beaucoup de monde sur les photos, pouvez-vous m'expliquer ?
JPPE a écrit:99.9% des photos ne présentent que les poupées et uniquement les poupées, voir un DO c’est rare et ce n’est pas souvent beau à voir ( déjà c’est souvent des gars ) … les photos montrées précédemment sont plutôt réussies, c’est rarissime.
JPPE a écrit:Jodhi a écrit:Bonjour JPPE,JPPE a écrit:
Euh, il y a beaucoup d’être humain sur ces photos …
Je ne suis pas sûr d'avoir compris votre commentaire sur le fait qu'il y a beaucoup de monde sur les photos, pouvez-vous m'expliquer ?
Je vous remercie pour votre aide !
99.9% des photos ne présentent que les poupées et uniquement les poupées, voir un DO c’est rare et ce n’est pas souvent beau à voir ( déjà c’est souvent des gars ) … les photos montrées précédemment sont plutôt réussies, c’est rarissime.
Un point commun de ces photos, les DO sont en situation avec leurs poupées, attentif à leur action ou absorbé dans leur imaginaire, aucun ne regarde le photographe, idem les poupées regardent leur DO alors qu’on a généralement des photos où la poupée regarde vers l’objectif, quelque part le photographe est le centre d’interêt de la poupée et réciproquement, là on observe cette situation d’un œil extérieur.
Tout cela réuni, on est très loin de ce que l’on voit habituellement.
Le DO est souvent derrière l’objectif, rares sont ceux qui ont été vus, souvent pris en photo par le propre moyen, selfie, retardateur.Parfois par un autre DO, mon cas ci-dessous :
Entre DO, il y a le fait que l’on connaisse la personne, son style, sa vision de la poupée, on devine ce que cela va donner.
Celle ci-dessus a été la photo la plus difficile à faire d’ailleurs, être devant la caméra est bien plus difficile que caché derrière.Je n’aime pas être pris en photo, et cela ne changera pas, c’est un exercice auquel j’ai participé par amour pour mes poupées mais dans l’absolu, j’aime vraiment pas ça :
Et il me semble que c’est encore plus rare qu’un DO soit pris en photo par un non-DO, certains ayant participé à un article de presse, savent que c’est encore différent comme expérience, de conserver son naturel, de ne pas rendre la situation trop forcée, trop jouée …
Herhearthbeats a écrit:Bonsoir, et bienvenue !Jodhi a écrit:"Look Into My Eyes" est un projet documentaire en cours qui examine l'intimité et la camaraderie entre les personnes et les poupées d'amour. Les personnes photographiées vivent avec leurs poupées d'une manière similaire à celle que l'on observe dans les couples conventionnels - des scènes domestiques, sexuelles et romantiques se déroulent. L'approche de la connexion avec une poupée d'amour n'est pas inconnue de chacun d'entre nous. En fait, nous avons probablement tous passé de longues heures à créer la vie de nos figurines, de nos animaux de compagnie et de nos poupées. Nous leur insufflons la vie en imaginant leur personnalité, en leur parlant, en jouant des scénarios et en créant des souvenirs ensemble. Ces objets deviennent la personnification de différentes parties de nous-mêmes, de nos désirs et de l'attachement que nous souhaitons avoir avec les autres. L'histoire raconte comment un groupe de personnes cherche à créer une source pour les choses dont il a besoin et qu'il désire, les mêmes choses que nous désirons tous. Le projet réfléchit à la manière dont nous changeons au fur et à mesure que la technologie évolue. Plus important encore, il démontre les besoins omniprésents et fondamentaux que sont l'intimité, la connexion et le sentiment d'être compris.
Jodhi
Voilà un objectif très, très prenant ! J'aimerais savoir si le but est de réaliser des photos ou si il y a (aussi ?) des interviews et des sondages, avec éventuellement une étude des façons des DOs d’interagir avec leurs poupées.
Dans tous les cas, bon courage !
victor123 a écrit:JPPE a écrit:Euh, il y a beaucoup d’être humain sur ces photos …Jodhi a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir compris votre commentaire sur le fait qu'il y a beaucoup de monde sur les photos, pouvez-vous m'expliquer ?JPPE a écrit:99.9% des photos ne présentent que les poupées et uniquement les poupées, voir un DO c’est rare et ce n’est pas souvent beau à voir ( déjà c’est souvent des gars ) … les photos montrées précédemment sont plutôt réussies, c’est rarissime.
J'aimerais revenir sur cet échange qui m'a intéressé. Après avoir bien lu les propos de notre jeune photographe journaliste, sa réponse à ma question "DO-Non DO?" et ses photos très réussies, touchantes et talentueuses, je pense que sa démarche est essentiellement humaniste. Je veux dire par là qu'il s'intéresse aux humains, pour eux-mêmes et pour ce qu'ils expriment au travers de leurs activités et de leurs interactions avec leur environnement.
Dans notre monde de dolls et de DOs, il semble naturel que son travail d'investigation et de représentation photographique se tourne donc principalement, pour ne pas écrire exclusivement, vers le DO. La doll ne représente qu'un objet donnant lieu à des interactions de l'humain avec lui-même. Bien entendu ce n'est pas faux. Mais ce faisant, le regard que l'on porte se trouve en quelque sorte "borgne" : il manque le deuxième oeil, celui qui va précisément apporter au regard du DO la profondeur nécessaire à la perception de la poupée en tant qu'être, ou plus justement en tant "qu'existant", disposant d'une certain autonomie et d'un certain pouvoir d'action sur son DO. Cela, si on n'a pas eu l'expérience de la compagnie d'une poupée "à soi", que l'on n'a pas ressenti certaines choses vis à vis d'elle, et vécu certaines situations très spécifiques, il est impossible de le percevoir. On ne peut donc qu'être spectateur de ce phénomène, de ce prodige ou de cette anomalie, selon le point de vue que l'on prendra ou que l'on sera en capacité de prendre, en tentant de se mettre à la place du DO, avec ou sans empathie. Dans le cas de notre photographe, ce me semble clairement être "avec".
Cette démarche est ainsi, et en soi, sympathique et promotrice d'une image valorisante, ou du moins normalisante, des DOs. En ce sens, elle a son utilité, et sa pertinence pour le monde extérieur.
Je ne souhaite pas développer beaucoup, car le sujet est vaste, mais j'inviterais Jodhi à la lecture d'articles et d'ouvrages anthropologiques comme ceux d'Agnès Giard (ses articles sont souvent disponibles en langue anglaise et je crois que son ouvrage "Un Désir d'Humain - Les Lovedolls au japon" a été traduit), afin de mieux approcher la complexité des interactions entre les humains et les objets anthropomorphiques, ou anthropomimétiques, investis.
Mais j'insiste sur une notion qui me paraît fondamentale : entre la fascination de l'extérieur et celle de l'intérieur, il y a un fossé béant, qui ne peut être franchi que par une seule démarche : celle de devenir DO soi-même. Ceci n'étant pas une incitation, ni même une invitation... . Car on devient pas DO seulement par hasard ou par volonté, mais par une aptitude particulière, dont les mécanismes sont encore très mal compris, à faire naître et à développer ces interactions humain-poupée.
Jodhi a écrit:Bonjour herheartbeats !
Le projet sera principalement photographique. Cependant, si je peux continuer à travailler sur le projet et éventuellement faire un livre, il inclura un texte écrit. Avec plusieurs des DO que j'ai rencontrées, elles ont écrit un texte sur leurs pensées et leur relation avec leurs poupées. J'espère trouver un moyen d'inclure ce texte.
Herhearthbeats a écrit:Jodhi a écrit:Bonjour herheartbeats !
Le projet sera principalement photographique. Cependant, si je peux continuer à travailler sur le projet et éventuellement faire un livre, il inclura un texte écrit. Avec plusieurs des DO que j'ai rencontrées, elles ont écrit un texte sur leurs pensées et leur relation avec leurs poupées. J'espère trouver un moyen d'inclure ce texte.
Merci de ton retour (je te tutoie...l'habitude d'Internet xd). Meilleurs voeux en tout cas dans ton projet, même si il n'inclue pas de retour écrit sur la façon dont les DOs voient leur relation avec leurs compagnes artificielles.
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