Pour témoignage :
"Après 15 ans de solitude, je peux bien attendre quelques semaines. "
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C'est ce que je me suis dit quand j'ai pressé le bouton "Commander".
Le fait est qu'après, c'est carrément parti en sucette:
Alors évidemment une bonne crise d'euphorie m'a saisi juste à ce moment, et quand on est pas habitué, c'est violent, agréable mais violent.
Ça m'a bien tenu toute la soirée mais hélas ça n'a pas duré.
La crise d'angoisse a suivi avec l'annonce que j'étais obligé de faire.
Une nuit agitée a suivi et un "souvenir" à émergé / refait surface au réveil impliquant mes parents et moi dans un événement pas très marrant lors de mon enfance. Aucune violence physique mais suffisamment marquant.
Suite à cette révélation crise de rage (oui, je pèse mes mots) il est 7h du matin et je doit aller bosser
Arrivé la bas je préviens qu'aujourd'hui, je risque de déraper. J'en pétais tellement que j'ai mis deux de mes collègues, en qui j'ai pleinement confiance, dans la confidence (la totale), et j'explose littéralement ( heureusement à l’extérieur ). A chaque bouffée de colère ou de stress, de violente nausée me prennent.
Après un moment je me suis calmé et suis remonté... occuper mon poste de travail (autant dire que productivité = 0 ce jour la). C'était un vendredi. Je devais aller chez mes parents ce week-end mais suite à cette « révélation » , j'avais pas envie de les voir.
Par contre le soir même je les ai appelés et leur ai tout dit (les pauvres par téléphone, c'est pas cool) :
le fait que j'adoptais une doll, et comme c'est plutôt pas mal passé le fameux souvenir … qui apparemment n'est jamais arrivé
J'en doute encore, mais c'est possible que ce ne soit qu'un rêve.
Ça a duré un moment mais à aucun moment il n'y a eu de rejets ou de pleurs (ouf).
Pour la petite histoire et si ça peut aider certains, je les ai d'abord appelés pour leur dire que j'avais un truc important à leur dire, mais que je voulais d'abord qu'ils lisent
cet article. Avant de raccrocher je leur ai dit que je viendrais le dimanche pour en discuter mais que je ne répondrais pas au téléphone le soir même. De plus j'avais les deux loustics sus-cités à la maison que j'avais invité à boire un coup.
Évidemment le soir même j'ai reçu un message. Le lendemain on a longuement discuté, et ça a juste confirmé que tout était OK pour eux . Et je vous assure que déjà l'avoir annoncé était un soulagement en soi , mais quand j'ai entendu le contenu du message, le ton de la voix et tout, qui disait en substance : aucun soucis...
=> Libération ! (pour avoir envisager de couper les ponts avec ma famille croyez moi, ça remet un tas de chose en perspective)
Suivi de
=> Décompression totale !
Voire même un peu trop …
Par ce que la clairement c'est parti : plus d'obstacle ….
Re-crise d'euphorie, suivi de panique, suivi de sur-confiance, impossible de trouver le sommeil et le cerveau qui carbure à 300%, hyperactivité.
Bref crise d'hystérie …
A tel point que le dimanche j’étais un légume.
J'ai du aller voir mon médecin le lundi pour me faire arrêter: impossible de se concentrer, et les nausées de stress sont toujours la.
Il faut quand même préciser que ça faisait plusieurs semaines que je ne trouvais pas le sommeil, que mon boulot me préoccupais lourdement (je suis trés impliqué dans mon activité) avec un toile de fond la solitude.
=> Burn out !
Je suis toujours en arrêt depuis. J'en suis pas fier, ni honteux mais quand j'ai lu ailleurs que c'est une décision qui change la chimie de ton cerveau …
Personnellement j'en suis convaincu.
Le fait est que depuis, pas un moment je n'ai remis en doute ma décision (croyez moi, c'est très rare me concernant), pas une fois je n'ai douté de mon choix de modèle ( j'en ai quand même regardé d'autres, mais je reviens à elle systématiquement).
Bref …. coup de foudre.
Ça laisse des sequelles